Sabine Duflo

Psychologue clinicienne, thérapeute familiale

 

Psychologue clinicienne, j’ai été formée à la psychanalyse et à la thérapie familiale systémique (APRTF). Je travaille depuis une quinzaine d’années auprès des enfants et de leur famille au sein d’un centre médico-psychologique de la région parisienne, ainsi que dans une consultation pour enfants à haut potentiel intellectuel.

Les formations s’adressent aux professionnels travaillant au contact des enfants et/ ou adolescents et de leur famille (psychologues, éducateurs, enseignants, orthophonistes, psychomotriciens, ASM…)

2 Formations à l’usage raisonné des écrans chez l’enfant et l’adolescent

Les familles que je reçois présentent une grande diversité culturelle. Malgré cela, on constate une uniformité du cadre de vie des enfants aujourd’hui. Pour beaucoup d’entre eux, la TV et plus généralement les écrans sont devenus la principale source de stimulation, le principal éducateur.

4h36 de temps moyen d’écran pour les tweens de 8-12 ans (6% plus de 10h) et 6h40 pour les teens de 13-18 ans (18% plus de 10h). Etude US Commun Sense Media, 2015
10 écrans en moyenne par foyer où les enfants ont de 6 à 11 ans.
64% des enfants de moins de 5 ans regardent la TV le matin (sondage TNS, Sofres, pour Parents 2014)
70% des programmes jeunesse intègrent des contenus violents à raison de 14 incidents/heure .(J. Commun., n°52, 2002)

Face à cette omniprésence de l’écran, il est indispensable de bien comprendre ce qui se passe, ou pas, dans la tête d’un enfant, d’un adolescent lorsqu’il est mis face à un écran ; ce qui se produit lorsque l’écran devient sa principale stimulation. Beaucoup de parents ont constaté que leur enfant réagit de façon particulière face à l’écran. Ils se posent ce genre de questions :

Que sait- on des effets des écrans sur le développement psychologique de l’enfant ?

Est ce que l’impact des écrans varie suivant l’âge de l’enfant ?

Est-ce que mon enfant peut apprendre à « gérer » seul les écrans ?

A quel âge l’enfant est il capable de faire la différence entre le réel et le virtuel ?

Quelles sont les règles de gestion des écrans qui marchent réellement et celles qui ne marchent pas ?

Les parents, les professionnels de l’enfance attendent des réponses claires et concrètes à ces questions.

Les formations sur ce thème visent à faire comprendre comment conduire les enfants vers un usage raisonné et créatif des médias.

  1. Formations aux EIP (Enfants à haut potentiel intellectuel) et aux symptômes associés.

L’enfant à haut potentiel intellectuel ne devrait pas être perçu comme un enfant  à part , ou différent . La variation des compétences cognitives fait partie de l’identité de chacun. Mais tout écart excessif par rapport à une  norme  fragilise le sujet, que cet écart soit celui de l’excès ou du manque.

Les questions que se posent les adultes qui côtoient ces enfants sont nombreuses :

Sur quoi reposent les tests qui « diagnostiquent » la précocité intellectuelle ?

Est-ce que la précocité intellectuelle est héréditaire ?

Est-ce que ces enfants présentent réellement d’autres particularités que cognitives ?

Est-ce que les troubles de l’attention, la difficulté de socialisation, la difficulté à gérer ses émotions, l’ennui scolaire sont caractéristiques du haut potentiel?

Est-ce que les garçons sont plus concernés que les filles?

Les formations consistent à:

  • réfléchir sur la définition de l’EIP.
  • expliquer ce qui est particulier et ce qui ne l’est pas chez ces enfants au regard des connaissances actuelles.
  • conseiller les adultes sur l’attitude à avoir.

Formation

1993 : CAPES externe de philosophie.

1991-92 : D.E.A de philosophie, sous la direction de S. Kofman. (Sorbonne Paris I) Sujet : « Les concepts de Trieb et d’Instinkt  chez Nietzsche et Freud. »

1990-91 : Maîtrise de philosophie antique sous la direction de R. Brague,(Sorbonne. Paris I)

 1997-98 : DESS de « Psychologie clinique et psychopathologie » à Paris VII. Mémoire sous la direction de P-L. Assoun. Sujet « Dispositif spatial des thérapies systémiques : quelles conséquences cliniques et théoriques ? »

1996-97 : Maîtrise de psychologie clinique et sociale sous la direction de P-L. Assoun.(Paris VII) Sujet : « L’anorexie mentale : représentation de soi, approches cliniques et fondements théoriques. »